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Un réseau de chauffage urbain grâce à la chaleur des industries pour Thionville Fensch Métropole ?

La nouvelle agglomération Thionville Fensch Métropole (Moselle), dont l’acte de naissance est prévu pour le 1er janvier 2026, ambitionne de créer un réseau de chauffage urbain public en récupérant la chaleur issue des industries.

Publié le 11/08/2024 à 12h08
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©La Semaine / Pierre Cuny (à gauche) et Michel Liebgott (à droite)
La nouvelle agglomération Thionville Fensch Métropole (Moselle), dont l’acte de naissance est prévu pour le 1er janvier 2026, ambitionne de créer un réseau de chauffage urbain public en récupérant la chaleur issue des industries.
Publié le 11/08/2024 à 12h08
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Pierre Cuny et Michel Liebgott, les deux présidents, respectivement de la Communauté d’Agglomération Porte de France Thionville (CAPFT) et de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch (CAVF), ont signé il y a quelques jours l’acte de naissance de la nouvelle agglomération, née de la fusion des deux entités, pour le 1er janvier et baptisée Thionville Fensch Métropole (Moselle). Les deux hommes ne s’arrêtent pas là et veulent absolument réduire les émissions de COà l’échelle de leur territoire. Comment ? En récupérant la chaleur issue des industries, comme celle des usines ArcelorMittal à Florange, afin d’alimenter un réseau de chauffage urbain. Une première étude avait vu le jour en 2022. Le projet prend de plus en plus d’épaisseur en prenant l’exemple de Dunkerque, plus grand réseau en France de récupération de chaleur industrielle fatale qui tire profit, depuis octobre 2020, de la chaleur industrielle du site d’ArcelorMittal.

En récupérant la chaleur des activités sidérurgiques, le réseau de chaleur permet de chauffer l’équivalent de 16 000 logements dunkerquois. La Communauté urbaine travaille au doublement de ce réseau pour alimenter 12 000 logements supplémentaires dans d’autres villes de l’agglomération. En combinant les 3 chaufferies à cogénération du territoire avec le système de récupération installé à ArcelorMittal, la puissance totale du réseau de chaleur actuel est de 120 MW, l’équivalent de 2 400 chaudières individuelles au gaz. Avec ses 40 km de canalisations, il permet ainsi d’alimenter 4 000 logements collectifs sociaux et 2 000 logements collectifs privés. Il assure également le chauffage du centre hospitalier de Dunkerque, ainsi que celui de nombreux équipements publics (piscines, hôtel communautaire, collèges, lycées…)

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